Recommandations pour progresser en français

RECOMMANDATIONS POUR PROGRESSER EN FRANCAIS

Il faut lire beaucoup, souvent et de tout !
L'élève qui n'aime pas lire peut commencer par des recueils de nouvelles : de courtes histoires que l'on termine rapidement.
Quand on ne sait pas quoi lire, on demande conseil au professeur et à la documentaliste ; bien souvent, ils connaissent des livres passionnants.

On écrit tous les jours, mais ce n'est pas suffisant : il est important de chercher à enrichir son vocabulaire, et de savoir tourner de façons différentes une phrase que l'on vient d'écrire.
Le compte rendu qui est demandé tous les 15 jours en français permet de vérifier les progrès que l'on fait. Pour s'améliorer, on peut, par exemple, partir du brouillon et travailler les phrases qui paraissent incorrectes ou difficiles à comprendre.
Un entraînement amusant : interrompre sa lecture au lieu de tourner la page, et imaginer la suite du roman, l'écrire en quelques lignes, en cherchant aussi à employer le même genre phrases, le même temps, etc. Tourner enfin la page du livre pour comparer !
L'orthographe et la construction des phrases sont corrigées systématiquement dans tous les travaux de français, et même dans la plupart des matières au collège. Il faut donc que l'élève surveille particulièrement ce qu'il écrit en se demandant toujours s'il est assez clair dans son explication.

C'est par le travail en classe que l'on comprend le cours. Les exercices de français sont donc souvent travaillés avec le professeur, parce que l'élève sait mieux s'il a compris ou non.
Il est donc important de pouvoir se mettre au travail efficacement (avoir son matériel, éviter les discussions qui n'auraient pas de rapport avec le cours...)
L'élève doit apprendre à vérifier si son travail est juste : on ne perd pas de temps quand on en prend un peu pour se relire. On peut ensuite comparer ses résultats avec le voisin car cela permet de réfléchir à ses propres réponses. Enfin, on demande au professeur des renseignements quand on n'est pas sûr du résultat.
Les rubriques autrefois appelées "grammaire", "conjugaison", "orthographe", "rédaction" sont à présent groupées en deux pratiques complémentaires : "maîtrise de l'écrit" et "maîtrise de l'oral". Mais les anciennes rubriques ne sont pas abandonnées, elles sont seulement travaillées et évaluées en fonction du travail à faire : on trouve ainsi de l'orthographe et de la grammaire dans un récit, une description ou toute autre forme de rédaction. Pour que l'élève s'y retrouve, un barême décomposant les rubriques du français est donné avec le travail demandé.

Il y a toujours une courte leçon à relire le soir après le cours de français. Souvent, il suffit de reprendre l'exercice ou le texte sur lequel nous avons travaillé. De temps en temps, quelques précisions écrites sur le cahier permettent de fixer des notions importantes. Dans tous les cas, il faut revoir le cours une deuxième fois, la veille du cours suivant.
Peu d'exercices sont donnés, mais l'élève dispose généralement d'une semaine pour les effectuer.
Les comptes rendus à faire par quinzaine peuvent se présenter sous la forme de résumés de cours (10 lignes en moyenne) ou sous la forme d'une réflexion sur un sujet libre (30 lignes). L'essentiel est que les phrases soient bien construites, et le vocabulaire précis et varié.
Les rédactions données permettent de développer de nouvelles compétences chez l'élève. Comme ces travaux sont difficiles, il est recommandé de les commencer le plus tôt possible. Le délai est de quinze jours pour faire la rédaction.
Les lectures ne sont pas toutes imposées, mais elles sont toutes contrôlées et jamais un élève ne doit se trouver plusieurs jours sans roman. Plus on lit, plus on développe ses capacités intellectuelles (imagination, logique, vocabulaire, connaissances de toutes sortes, rapidité de lecture...)

On insiste de plus en plus sur l'importance de l'oral à l'école ; on attend de l'élève qu'il participe au cours en demandant des précisions ou en exposant ses idées. Des exercices sont prévus dans cet objectif. Ils n'ont rien à voir avec la timidité éventuelle d'un élève, et visent justement à l'aider à prendre confiance en lui. L'élève doit profiter de cette occasion pour faire l'effort de parler.
L'oral n'est donc plus considéré comme une simple prise de parole, mais comme une compétence très importante pour l'avenir de l'enfant.